Dès l'invention du papier, les Chinois multiplient l'usage de l'art du découpage qu'ils pratiquaient sur du cuir ou des feuilles d'argent. Longtemps cantonné à une pratique aristocratique réservée aux dames de la haute société qui l’utilisaient pour se confectionner des accessoires de coiffure, le papier-découpé se démocratise, en même temps que l'usage du papier, et s’étend aux autres classes de la société. Progressivement, il atteint les classes paysannes qui s’en emparent avec enthousiasme.
D'abord signe de pratique rituelle, avec ses signes porte-bonheur collés sur les fenêtres à l'occasion des fêtes, il est rapidement devenu synonyme de cadeau, puis objet usuel servant comme motif pour broderies ou instrument industriel en poterie, pour finir, dans certains cas, comme véritable œuvre d'art.
Mais pour tous les Chinois, il reste porte-bonheur...
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